lundi 26 octobre 2009

Premier jour à Tana, premiers déboires...

Bon mon premier jour à Tana commençent tôt car j'ai rendez -vous à 10h en périphérie donc je me lève à 7H. En même temps , c'est l'heure à laquelle je me suis spontanément réveillée. A force de me lever à 5H.20 tous les matins de la semaine, je prends le rythme....
Après mon rendez-vous , je décide de me rendre à pied au restaurant, que m'a indiqué Stéphane, le Sakamanga. J'ai mis une bonne heure et demie et je suis pile à l'heure pour déjeuner. Ensuite je décide de flâner dans Tana. Je fais le tour d'un lac près du stade, je pars près du marché aux fleurs en faisant un petit détour par l'hôpital où je dois rencontrer une ophtalmo qui je l'espère finira par soigner l'allergie que je développe aux yeux depuis plus de deux semaines. Bien que depuis que j'ai quitté la région sud, cela semble se calmer....
Ensuite, je me retrouve dans l'avenue principale, celle de l'indépendance et je pars faire du shopping dans les pavillons. A l'interieur, de cette halle, un gamin très sale m'intercepte pour me proposer de me vendre un sac plastique. Je n'en n'ai pas l'utilité, je refuse. Un instant plus tard, ils reviennent à deux à la charge, je refuse une nouvelle fois et là, ils se mettent à me suivre. En mon for intérieur, je me dis, quand ils en auront marre, ils me lâcheront. J'avais tort. A peine étais-je sorti du pavillon, qu'ils appellent trois à quatre gamins supplémentaires et ils commencent tous à réclamer et à me toucher, tirer mes sacs. Je suis vite débordée et le srepousse puis je sens qu'on tire mon sac de devant , celui ou j'ai papier et argent. Je regarde machinalement et je le vois tout ouvert. Je crie et j'en regarde un en lui disant "tu t'approches encore, je te cogne". Là, nombre de passant et de taxis ont assisté à la scène, le sourire aux lèvres sans broncher. Ils avaient l'air, même plutôt content qu'une vashette se fasse secouer!!!!
Là, j'avoue que cette indifférence e le regard vraiment mauvais de ces gamins m'a écoeurée et même très troublée. J'ai eu du mal à reprendre mes esprits
Jamais auparavant , je n'avais pas vécu une telle expérience, une telle indifférence moqueuse et pourtant il m'est déjà arrivé de me faire voler.
J'ai donc décidé de rentrer. Et sur le chemin du retour, encore très perturbée, je rencontre un policier et décide de lui demander pourquoi ce quartier n'est pas mieux surveillé et lui raconte l'incident. Il me demande de le suivre et m'emmene à deux pas, au commissariat où je déposerai plainte et serai reçu par un commissaire fort sympathique et compréhensif. On essaiera d'ailleurs de procéder à une arrestation immédiate mais vopus pensez bien que les gamins ne nous avaient pas attendus.... Enfin cette histoire m'aura un peu gâché l'après -midi ainsi que ma première journée dans la capitale. je suis rentrée à 18H complètement épuisée et surtout contente d'être à l'abri , d'autant que j'apprendrai ce soir-là que Mathilde et Victor ont eu aussi subi une agression plus violente que la mienne: on les agressé dans la rue, à Manakara, en les menaçant avec un couteau et on leur a volé le sac avec tout ce qu'il contenait!!!
Décidément, cela n'arrête pas: ils s'était déjà fait cambrioler deux fois et on leur avait piqué leur ordi portable et l'appareil photos.....
Ici effectivement, non seulement on ne s'enrichit pas mais on se fait dépouiller!!!!

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