Bon j 'ai donc bien pris mon vol comme prévu à 19H30 en direction de tana après avoir passé la matinée à errer dans le quartier de la Gare Montparnasse (je confirme, qu'il n'y a pas grand chose à faire un dimanche , à part boire et grignoter...mais bon ne nous plaignons pas....car à FD!!!) et passeé l'après midi dans l'aéroport, un après-midi très sympa d'ailleurs. Je remercie pour cela mon amie Hélène qui a fait exprès le déplacement pour m'éviter d'être seule. Ainsi je n'ai pas vu le temps passer. Dommage , j'ai oublié la photo souvenir....y en aura d'autres..n'est-ce pas Hélène, tu t'habitues à venir me voir dans les aéroports, non???
Bon arrivée à tana , impec à 7h30 du mat. Le passage à la douane était un peu long, environ 1h mauis les malgaches sont très sympas..rien à voir avec México.Ensuite un porteur de bagages a insisté pour faire rouler ma petite valise rose. Ayant le souvenir de Mexico, j'ai d'abord dit non, puis devant son insistance j'ai laissé faire car cette petite valise n'était pas très encombrante.. et y 'avait 30 mètres à faire... Seulement voulais 5 euros, un p'tit coupure qui me dit, mais pas de pièce...taratata, j'ai donné de la monnaie...je suis pas un portefeuille sur place et j'ai eu mon lot d'Arnaque à Mexico...
par contre , bonne surprise à Tana, je peux envoyer des textos avec orange (d'ailleurs présent sur tout le territoire donc j'ai pu donner de mes news rapidement. Puis vol vers FD....
Mon vol pour FD a été super rapide : décollage à 11H45 et arrivée à 12h45….on a eu droit au sandwich poisson ou fromage. A la descente de l’avion : dépaysement total : on se croirait en Afrique…. La gare est mignonette donc je suis plutôt ravie car cela fait très typique donc première impression est positive. Je vais très vite déchantée…enfin pas vraiment mais cette impression va vite se confirmer puissance 100. Mais je laisse cela pour plus tard…
Je suis toujours à la gare et j’attends ma valise qui doit arriver de Paris et j’attends…j’attends et ma valise n’arrive pas mais je reste positive car elle est rose et une valise rose cela ne disparait pas… Entre temps, j’ai repéré la pancarte avec Mademoiselle Valérie Fabre lycée Clairefontaine donc je suis allée voir la personne qui le tenait pour qu’elle sache que c’était moi. Il s’avèrera être le chauffeur du proviseur. Mais bon j’étais repéré, je savais qu’on était là pour moi, je n’étais pas seule…mais toujours pas de valise et le tapis s’arrête. Et là une impression de déjà vu prononcé à la mexicaine svp…c’est plus fun « déjâ vou » car en arrivant à Ciudad Juarez en août 2006, aucune de mes valises n’étaient sur le tapis mais je les avais eu le lendemain donc cette fois –ci, je n’ai pas vraiment stressé car je me suis dit bon dans le pire des cas, elle arrivera demain et je m’y étais préparé mentalement.
Bon arrivée à tana , impec à 7h30 du mat. Le passage à la douane était un peu long, environ 1h mauis les malgaches sont très sympas..rien à voir avec México.Ensuite un porteur de bagages a insisté pour faire rouler ma petite valise rose. Ayant le souvenir de Mexico, j'ai d'abord dit non, puis devant son insistance j'ai laissé faire car cette petite valise n'était pas très encombrante.. et y 'avait 30 mètres à faire... Seulement voulais 5 euros, un p'tit coupure qui me dit, mais pas de pièce...taratata, j'ai donné de la monnaie...je suis pas un portefeuille sur place et j'ai eu mon lot d'Arnaque à Mexico...
par contre , bonne surprise à Tana, je peux envoyer des textos avec orange (d'ailleurs présent sur tout le territoire donc j'ai pu donner de mes news rapidement. Puis vol vers FD....
Mon vol pour FD a été super rapide : décollage à 11H45 et arrivée à 12h45….on a eu droit au sandwich poisson ou fromage. A la descente de l’avion : dépaysement total : on se croirait en Afrique…. La gare est mignonette donc je suis plutôt ravie car cela fait très typique donc première impression est positive. Je vais très vite déchantée…enfin pas vraiment mais cette impression va vite se confirmer puissance 100. Mais je laisse cela pour plus tard…
Je suis toujours à la gare et j’attends ma valise qui doit arriver de Paris et j’attends…j’attends et ma valise n’arrive pas mais je reste positive car elle est rose et une valise rose cela ne disparait pas… Entre temps, j’ai repéré la pancarte avec Mademoiselle Valérie Fabre lycée Clairefontaine donc je suis allée voir la personne qui le tenait pour qu’elle sache que c’était moi. Il s’avèrera être le chauffeur du proviseur. Mais bon j’étais repéré, je savais qu’on était là pour moi, je n’étais pas seule…mais toujours pas de valise et le tapis s’arrête. Et là une impression de déjà vu prononcé à la mexicaine svp…c’est plus fun « déjâ vou » car en arrivant à Ciudad Juarez en août 2006, aucune de mes valises n’étaient sur le tapis mais je les avais eu le lendemain donc cette fois –ci, je n’ai pas vraiment stressé car je me suis dit bon dans le pire des cas, elle arrivera demain et je m’y étais préparé mentalement.
Ici d’ailleurs personne ne stresse …et puis je devais récupérer les deux bagages que je m’étais envoyée. Et là deuxième surprise ici tout est « moura moura » c'est-à-dire tranquille Gilles ou cool Raoul, prenez celle que vous voulez ou même les deux… Les bagages sont bien arrivés ceux –là , bon au moins c’est rassurant mais c’est pas parce qu’il sont arrivés que je vais pouvoir les récupérer de suite : ça c’est ce que j’apprends, je comprends donc que je ne vais avoir avec moi que mon bagage cabine , c'est-à-dire mon ordi, mon appareil photo , un échantillon de shampoing, un rechange et ma brosse à dent , dentifrice, un petit parfum et un deo, mon pyjama et mon sac à viande…C’est déjà ça me direz vous. Oui j’avais prévu l’éventualité de ne pas avoir mon bagage le jour de mon arrivée mais pas plus… En effet, il faut qu’un agent de l’aéroport m’accompagne aux douanes pour des formalités et ensuite je pourrai récupérer mes bagages. Bon je m dis cool, ça c’est bon mais l’agent ne peut pas maintenant. Pas grave , il est 13H15 et on va m’accompagner à poser mon bagage cabine là ou je vais provisoirement habiter et on se donne rdv à 14h pour aller à la douane.
Toutefois, je suis de bonne humeur car je le voyage s’est passé sans encombre et le proviseur Arnel qui m’accueille est très aimable et veut me faciliter toutes les démarches en m’accompagnant et ça je ne l’ai jamais vécu au Mexique.
En route pour connaître Céline, avec qui j’avais échangé un mail en juillet, future collègue de français. Je vais donc provisoirement loger avec elle dans son appart. On arrive là bas et je me rends compte que je suis en Afrique !!! C’est vraiment le dépaysement total mais je suis étonnamment ravie. Oui je me sens plutôt heureuse car je sens que ma vie va être une aventure avec mille découvertes pas comme mes deux années à Montgeron-Yerres qui, humainement sont les pires de mon existence. Jamais je ne souhaite les revivre/ ici au moins les gens ont l’air aimable et souriant.
Par contre, le temps m’étonne, il fait plutôt frais et il a plu. Moi qui m’attendais à une chaleur écrasante, je suis plutôt contente.
La traversée du centre ville confirme ce que j’avais vu une semaine plus tôt sur internet : cela ressemble à un village africain.
On arrive à l’appart qui est en plein centre et là personne donc Arnel me dit que Céline doit être avec Giovanni, intendant et prof d’économie (wasa lui aussi : comprenez européen). Bingo, il nous dit d’aller chez lui et nous nous y rendons : il habite près de la mer, c’est un endroit très agréable.
Je rencontre Céline qui a un peu l’air flippée et on boit un café en s’attardant un peu… Il est près de 15h lorsqu’on part au rdv pour la valise. Là cela m’inquiète, j’ai bien compris que la notion du temps ici est très différente mais quand même. On est à l’aéroport à 15 et il n’y a personne. Normal on a une heure de retard. On va donc chez l’agent qui refuse de nous accompagner. C’est plus l’heure donc ce sera pour demain 9h.
Donc je n’aurai aucune affaire ce soir. Mais bon demain normalement.
Toutefois, je suis de bonne humeur car je le voyage s’est passé sans encombre et le proviseur Arnel qui m’accueille est très aimable et veut me faciliter toutes les démarches en m’accompagnant et ça je ne l’ai jamais vécu au Mexique.
En route pour connaître Céline, avec qui j’avais échangé un mail en juillet, future collègue de français. Je vais donc provisoirement loger avec elle dans son appart. On arrive là bas et je me rends compte que je suis en Afrique !!! C’est vraiment le dépaysement total mais je suis étonnamment ravie. Oui je me sens plutôt heureuse car je sens que ma vie va être une aventure avec mille découvertes pas comme mes deux années à Montgeron-Yerres qui, humainement sont les pires de mon existence. Jamais je ne souhaite les revivre/ ici au moins les gens ont l’air aimable et souriant.
Par contre, le temps m’étonne, il fait plutôt frais et il a plu. Moi qui m’attendais à une chaleur écrasante, je suis plutôt contente.
La traversée du centre ville confirme ce que j’avais vu une semaine plus tôt sur internet : cela ressemble à un village africain.
On arrive à l’appart qui est en plein centre et là personne donc Arnel me dit que Céline doit être avec Giovanni, intendant et prof d’économie (wasa lui aussi : comprenez européen). Bingo, il nous dit d’aller chez lui et nous nous y rendons : il habite près de la mer, c’est un endroit très agréable.
Je rencontre Céline qui a un peu l’air flippée et on boit un café en s’attardant un peu… Il est près de 15h lorsqu’on part au rdv pour la valise. Là cela m’inquiète, j’ai bien compris que la notion du temps ici est très différente mais quand même. On est à l’aéroport à 15 et il n’y a personne. Normal on a une heure de retard. On va donc chez l’agent qui refuse de nous accompagner. C’est plus l’heure donc ce sera pour demain 9h.
Donc je n’aurai aucune affaire ce soir. Mais bon demain normalement.
Qu’à cela ne tienne, rien ne me gâchera ma première journée à FD : il me faut juste une serviette, du savon, et trois trucs à grignoter et une moustiquaire. En route pour le centre et la seule superette de FD : SMARC : une épicerie arabe du 94 avec un quart des produits ou une épicerie d’un bled marrocain style Errachidia.
Nous passons d’abord au crédit Agricole rencontrer le sous directeur afin de changer de l’argent et savoir quels sont les papiers nécessaires pour ouvrir un compte (certificat de résidence, photocopie certifiée conforme du passeport, contrat de travail, 2 photos d’identités). Je change donc 200 euros et j’obtiens 521000 ariaris. Sur le moment, je pense : cela ne va pas être facile de s’habituer mais bon pas vraiment finalement. L’esprit est flexible une fois que l’on sait qu’un euros = 2600-2700 ariaris, c’est bon.
Après la banque, sur le chemin nous trouvons Giovanni avec sa 4L rouge et Ginette en squad: cool. Me voilà partie avec eux faire les courses permettant à Arnel de souffler un peu. On se donne rdv le lendemain à l’appart à 9H pour aller chercher mes sacs envoyés par mes soins.
Mes courses faites, contente, je rentre à l’appart et comme il est 1H et qu’il nous reste une heure de jour. Céline et moi nous partons faire un tour du quartier. La route est droite, ce sera facile de rentrer. Nous avançons, nous tournons à droite et devant nous un cyber café : c’est super…sauf que c’est la petite vitesse mais bon cela fait du bien d’être relier au monde. Puis l’heure passant il est 18H30 et il fait déjà nuit noire mais on a décidé de prolonger le tour sans penser aux moustiques.
Nous continuons et devant une cabane –restaurant nous voyons une soupe appétissante et nous décidons d’en prendre une. L’endroit est typique et nous passons un moment sympa.
Il est 19h30 et nous devons rentrer car tout d’un coup nous nous rendons compte que nous n’avons pas pris d’anti moustique. Et que la nuit est complètement tombée alors que c’est l’heure du soir 3 en France. Cependant après 20 minutes de marche, tous les chemins se ressemblant, on se trompe et on se retrouve au milieu de lieux connus mais impossible de se souvenir où on est…et la panique monte un peu mais surtout à cause des moustiques et de notre manque de protection.
On décide de demander notre chemin et là on s’aperçoit qu’à Mada, on parle malagasy et tout le monde ne parle pas le français…Nous arrivons à nous faire comprendre, soulagement mais les explications sont en malagasy…on comprend qu’il faut aller tout droit mais on vient de tout droit …et là l’angoisse monte vraiment/ personne n’est capable de nous renseigner enfin nous sommes incapables de comprendre les explications. Seule solution : appeler à l’aide : heureusement Giovanni m’avait donner son numéro. Je l’appelle et lui passe une passante pour savoir où est car effectivement nous ne savons pas lui dire où on est à part qu’il y a un bar chez Monika. Il nous dit d’ailleurs d’y aller et on l’attendra à l’intérieur.
Dedans, la serveuse nous regarde d’un air amusée car elle nous voit gesticuler et nous tapoter les bras et les jambes : et oui on lui dit c’est contre les moustiques : là je crois qu’elle nous a pris pour des folles…d’autant plus lorsqu’elle nous a vu gober notre cacheton de savarine…..qu’elle aura pris pour….
10 minutes après notre sauveur était là. En fait nous étions tout près de chez nous, à 5 minutes en prenant le bon chemin… Giov nous rassure sur un point : dans la rue, il y a très peu de chance de se faire piquer à cause de l’air. C’est à l’intérieur des maisons que cela arrive…Une fois à l’appart : vite sous la moustiquaire car mon anti moustique se trouve dans la valise que je n’ai pas…je vais enfin pouvoir dormir même si je n’ai absolument pas sommeil. Je n’oublie pas de mettre le réveil sur le portable à 8h10 car j’ai rdv à 9H. Demain je récupère mes valises…
Une fois couchée, impossible de dormir je n’ai pas sommeil ; dans la nuit j’ai super froid et je n’ose sortir du lit à cause des moustiques… Je m’endors finalement vers 4h, en entendant dehors la pluie tomber.
Nous passons d’abord au crédit Agricole rencontrer le sous directeur afin de changer de l’argent et savoir quels sont les papiers nécessaires pour ouvrir un compte (certificat de résidence, photocopie certifiée conforme du passeport, contrat de travail, 2 photos d’identités). Je change donc 200 euros et j’obtiens 521000 ariaris. Sur le moment, je pense : cela ne va pas être facile de s’habituer mais bon pas vraiment finalement. L’esprit est flexible une fois que l’on sait qu’un euros = 2600-2700 ariaris, c’est bon.
Après la banque, sur le chemin nous trouvons Giovanni avec sa 4L rouge et Ginette en squad: cool. Me voilà partie avec eux faire les courses permettant à Arnel de souffler un peu. On se donne rdv le lendemain à l’appart à 9H pour aller chercher mes sacs envoyés par mes soins.
Mes courses faites, contente, je rentre à l’appart et comme il est 1H et qu’il nous reste une heure de jour. Céline et moi nous partons faire un tour du quartier. La route est droite, ce sera facile de rentrer. Nous avançons, nous tournons à droite et devant nous un cyber café : c’est super…sauf que c’est la petite vitesse mais bon cela fait du bien d’être relier au monde. Puis l’heure passant il est 18H30 et il fait déjà nuit noire mais on a décidé de prolonger le tour sans penser aux moustiques.
Nous continuons et devant une cabane –restaurant nous voyons une soupe appétissante et nous décidons d’en prendre une. L’endroit est typique et nous passons un moment sympa.
Il est 19h30 et nous devons rentrer car tout d’un coup nous nous rendons compte que nous n’avons pas pris d’anti moustique. Et que la nuit est complètement tombée alors que c’est l’heure du soir 3 en France. Cependant après 20 minutes de marche, tous les chemins se ressemblant, on se trompe et on se retrouve au milieu de lieux connus mais impossible de se souvenir où on est…et la panique monte un peu mais surtout à cause des moustiques et de notre manque de protection.
On décide de demander notre chemin et là on s’aperçoit qu’à Mada, on parle malagasy et tout le monde ne parle pas le français…Nous arrivons à nous faire comprendre, soulagement mais les explications sont en malagasy…on comprend qu’il faut aller tout droit mais on vient de tout droit …et là l’angoisse monte vraiment/ personne n’est capable de nous renseigner enfin nous sommes incapables de comprendre les explications. Seule solution : appeler à l’aide : heureusement Giovanni m’avait donner son numéro. Je l’appelle et lui passe une passante pour savoir où est car effectivement nous ne savons pas lui dire où on est à part qu’il y a un bar chez Monika. Il nous dit d’ailleurs d’y aller et on l’attendra à l’intérieur.
Dedans, la serveuse nous regarde d’un air amusée car elle nous voit gesticuler et nous tapoter les bras et les jambes : et oui on lui dit c’est contre les moustiques : là je crois qu’elle nous a pris pour des folles…d’autant plus lorsqu’elle nous a vu gober notre cacheton de savarine…..qu’elle aura pris pour….
10 minutes après notre sauveur était là. En fait nous étions tout près de chez nous, à 5 minutes en prenant le bon chemin… Giov nous rassure sur un point : dans la rue, il y a très peu de chance de se faire piquer à cause de l’air. C’est à l’intérieur des maisons que cela arrive…Une fois à l’appart : vite sous la moustiquaire car mon anti moustique se trouve dans la valise que je n’ai pas…je vais enfin pouvoir dormir même si je n’ai absolument pas sommeil. Je n’oublie pas de mettre le réveil sur le portable à 8h10 car j’ai rdv à 9H. Demain je récupère mes valises…
Une fois couchée, impossible de dormir je n’ai pas sommeil ; dans la nuit j’ai super froid et je n’ose sortir du lit à cause des moustiques… Je m’endors finalement vers 4h, en entendant dehors la pluie tomber.
Quelques photos prises le jour de mon arrivée: l'aéroport et le centre ville. Céline, Ginette, Giovani, le proviseur et le chauffeur.
Rhôôô !!! La photo souvenir !!! Zut alors quel duo d'étourdies !!! C'est partie remise pour le prochain aprem aéroport ;)
RépondreSupprimerBonne chance pour tout le reste.
H.